Chine : la deuxième dauphine Miss Mama Africa et la francophonie

Le 12 mars 2016, avait lieu pour la première fois à Pékin l'élection de Miss Mama Africa un concours de beauté destiné aux jeunes Africaines âgées entre 18 ans et 25 an. Nous donnons la parole aujourd’hui à celle qui a remporté le titre deuxième dauphine et qui est francophone.

Bonjour à tous, je suis Tshibola Katambayi Prisca et je viens de la République démocratique du Congo (RDC), un pays situé au centre de l'Afrique avec une superficie de 2.345.780 km carré et peuplé de plus de 70 millions d'habitants, riche en ressources minières avec une importante diversité culturelle car comptant plus de 400 ethnies. Un véritable éléphant d'Afrique. Pour moi ce titre de deuxième dauphine est le couronnement d'un travail bien accompli, je voudrais ici profiter de cette occasion pour dire un grand merci au comité organisateur de Miss Mama Africa. Je me suis présentée à ce concours parce que je voulais représenter cette jeune femme africaine et surtout essayer à travers cette élection de laver tant soit peut l'image de la jeune femme africaine vivant en Chine, en relayant les exploits et les prouesses de celles qui nous servent de modèle. En ce dimanche 20 mars, représentant la Journée internationale de la Francophonie, je voudrais saluer les efforts consentis par les dirigeants de l'OIF pour la protection ainsi que la promotion de la langue française à travers le monde !. Comme moi personnellement, puisque vivant en Chine un pays dominé par la langue anglaise pour ne pas citer la langue chinoise elle-même ce qui par conséquent laisse peu de chance à la langue française puisque n'ayant pas un pourcentage assez significatifs des gens qui la parlent, pire encore certains francophones en chine abandonnent ou ne veulent quasiment plus parler le français au détriment de l'anglais et du chinois, cela pourrait se justifier dans le fait que les langues d'études ici c'est soit l'anglais et le mandarin. Le français dans mon quotidien oui j'en parle puisque entourée par des francophones et surtout déjà à la base je suis Congolaise. Je vis à Pékin, et quand je retrouve mes compatriotes, on communique en français.

En tant qu'Africaine francophone, j’ai juste envie de dire à tous les francophones, que c’est une très bonne chose bien sûr d'apprendre d’autres langues. C'est d'ailleurs mieux d'être polyglotte car cela est très avantageux, mais les francophones que nous sommes, devons promouvoir et défendre cette langue française car dénominateur commun à tous !