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« ZAO WOU-KI : Estampes et peintures récentes » 中西合璧 浑然天成 赵无极版画油画作品展
Au centre culturel de Chine à Paris
Cristallisation de la culture chinoise et de la culture occidentale
M. Zao Wou-Ki, membre de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France, est né en février 1920 à Pékin, dans une famille de lettrés – son père et son oncle étaient de grands spécialistes de l’art pictural. Il a accompli sa scolarité dans la célèbre ville historique et culturelle de Nantong. Son père, banquier et peintre, espérait qu’il deviendrait peintre, et grâce à ses collections de peintures et de calligraphies anciennes, il l’a éveillé à l’art. Il a étudié les beaux-arts à l’École nationale des arts de Hangzhou.
Début 1948, Zao Wou-Ki se rend en France, à Paris, où il se consacre à la recherche et à la création dans le domaine de la peinture à l’huile. Sous l’influence de la grande vague de l’art moderne occidental, son style s’oriente vers l’abstraction : au moyen de la vacuité spatiale et des métamorphoses de couleurs, il exprime les charmes de l’Orient. Son expression est libre et sans contrainte, les lignes colorées se meuvent au gré de son inspiration, suivant le principe : « ne pas reproduire la nature mais la représenter ».
Pour rendre hommage au deuxième anniversaire de la mort de Monsieur ZAO Wou-ki, grand maître de la peinture moderne, le Centre Culturel de Chine a l’honneur d’organiser, du 1e avril au 4 mai 2015, en collaboration avec le musée de Nantong et la Fondation Zao Wou-ki l’exposition « ZAO Wou-ki : Estampes et Peintures récentes ».
Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 31 mars à 19h, nous comptions parmi les invités : Françoise MARQUET feu la femme de ZAO Wuqi, Dong Jingzhao feu la femme de CHU Teh-Chun, CHEN Ming ministre-conseiller pour la science et la technologie de l’ambassade de Chine en France, Michel KING président de la société nationale des Beaux Arts, Jean-François Collignon correspondant de l’académie des Beaux Arts ainsi que nombreux d’autres personnalités.
Cette exposition individuelle, à travers quarante oeuvres originales récentes de Zao Wou‐Ki, composées essentiellement des 29 estampes mais aussi 6 peintures à l’huile issues de collections particulières, met en exergue la diversité des pratiques et la sensibilité poétique de ce maître de l’abstrait à double culture.
Après plus de soixante ans de pratique, Zao Wou--‐Ki a continué à peindre avec audace et inventivité. Ses oeuvres récentes, réalisées entre 2000 et 2010, constituent un nouveau chapitre dans sa création, où il entame une nouvelle manière de travailler, hors de son atelier, Ibiza, Saint--‐Tropez, île de Maurice, Québec…chaque changement de lieu devient alors une nouvelle source créatrice.
Nous assistons également à un retour aux sources, le technique de pinceau témoigne de l’attachement du peintre à son pays natal et sa culture d'origine. L'ancestrale tradition du vide et du plein, le contraste entre le noir et le blanc, tout en gardant une approche audacieuse et abstraite.
Nous avons eu le plaisir d’interviewer l’ancien diplômate WANG Hua, dont le père est ami proche de ZAO. « Lorque je regarde les peintures de ZAO, cela me rappelle bien des souvenirs de jeunesse. Monsieur ZAO venait souvent chez vous... Monsieur ZAO est Français d’origine chinoise, c’est un grand maître qui a joué un rôle important dans les échanges culturelles entre la Chine et la France, le monde doit lui saluer. », dit celui-ci.
YIN Fu, directeur du centre culturel de Chine à Paris a aussi rendu hommages à ce grand maître. (Discours original)
Jean CORTOT, menmbre de l’académie des Beaux Arts, ami de ZAO depuis son arrivée en France est aussi venu assister au vernisage de son ami. (Discours original)
Michel KING, président de la société nationale des Beaux Arts est aussi l’invité d’honneur du vernissage. (Discours original)
Ce vernissage a par ailleurs attiré toute une foule de passionné de l’art et de la culture chinoise.
Selon l’académicien François Cheng, l’art de Zao Wou-Ki n’est pas seulement individuel, il est intimement lié aux développements millénaires de l’art pictural chinois. Lui-même l’a dit : « L’influence de Paris sur ma formation picturale est indubitable ; lors de la constitution graduelle de ma nature, à des strates plus profondes, je redécouvre cependant progressivement la Chine. Dans mes peintures récentes, la culture chinoise s’exprime de façon inhérente, l’origine de ce retour à soi est à attribuer en réalité à Paris. » Manifestement, l’accomplissement de l’art pictural de Zao Wou-Ki réside en une combinaison parfaite des deux cultures chinoise et occidentale. Zao Wou-Ki est la fierté de la France, il est la fierté de la Chine.
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